MT, stress, sommeil

1995
0
Partager

Stress et sommeil ont partie liée, on le sait. Un bon moyen d’éliminer le stress, c’est le repos. Mais trop souvent, le sommeil n’y suffit pas. A l’inverse, le stress peut nuire à la qualité du sommeil. Et un sommeil insuffisant peut augmenter le niveau de stress. Comment sortir de cette spirale, et, autant que possible, naturellement, sans artifice ? La parade doit être globale : physique, mentale, comportementale.

Le stress, une fonction naturelle d’avertissement

Hans Selye – l’endocrinologue à l’origine de la notion de stress – le décrit dès 1956 en termes de syndrome d’adaptation. Avec, d’abord, deux phases de réaction : la phase d’alarme qui mobilise les ressources nécessaires face à un stimulus (fuite, attaque, immobilisation, compensation) ; puis la phase de résistance dans laquelle intervient un mécanisme hormonal (principalement libération d’énergie sur fond de production de cortisol). Le problème vient de la phase 3 : phase d’épuisement qui correspond à un état de stress chronique dans lequel, saturés notamment de cortisol, les récepteurs du système nerveux n’assurent plus la régulation voulue. Les zones altérées sont principalement l’hippocampe, l’amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal

Tout le monde ne réagit pas de la même façon au stress

Les réactions au stress varient selon les individus en fonction de facteurs multiples. On réagit, en qualité et en intensité, en fonction de son système nerveux, son potentiel mental, son histoire personnelle, son statut professionnel, son âge et son expérience, etc. Et c’est parce que le seuil de tolérance, d’acceptation d’une situation stressante est différent d’une personne à l’autre qu’on ne peut, en ce domaine, se contenter de conseils ou de solutions « de surface ».

Stress omniprésent

Il n’y a plus d’exception, le stress est présent à tous niveaux de l’échelle sociale et professionnelle, dans les grandes entreprises comme dans les PME , parmi les professions libérales, chez les fonctionnaires comme chez les agriculteurs, les sportifs, les artistes…

Omniprésent dans la société, le stress touche des populations de plus en plus jeunes. Le stress n’est pas forcément corrélé avec la charge de travail : d’autres facteurs d’ordre personnel entrent en jeu qui peuvent se traduire par exemple par un état dépressif. De même que le « trop plein » du burn-out, le « trop peu » du bore-out, synonyme d’ennui, d’insatisfaction, de frustration, peut se transformer en syndrome d’épuisement professionnel, aux effets comparables au stress chronique.

Mieux vaut prévenir que guérir

De nombreuses maladies sont associées à une dérégulation de la sécrétion de cortisol (l’hormone du stress). Les troubles du sommeil en relèvent également en partie. On sait par exemple que, chez l’adulte, la sécrétion de la mélatonine augmente quand celle du cortisol diminue. On sait aussi que le vrai remède anti-stress, c’est le repos. Mais lorsqu’on se réveille en étant fatigué, que l’on s’aperçoit que les tensions de la journée vont s’ajouter à celles qui pèsent déjà sur la santé, l’humeur, le comportement, et que l’on marche au café, « à l’arrache » ou à la « niaque », il arrive un jour où la pression dépasse les capacités d’absorption de l’organisme.

Il faut donc, pour parer au stress comme pour l’éliminer, disposer d’un repos supplémentaire, plus profond que celui du sommeil.

Quelques témoignages :
- À lire, par exemple, ici "L'insomnie c'est fini"
- À écouter, en vidéo (<1mn): le témoignage d'une chirurgienne, Dr Pascual-Garrido, sur le manque de sommeil
- En résumé : Pour un sommeil de meilleure qualité

C’est là qu’intervient la technique de Méditation Transcendantale, avec une réponse globale. 

En l’espace de 20 minutes, matin et soir, apporter au corps et à l’esprit le repos qui leur manque. Une détente qui, reposant sur les mécanismes naturels de régénération de la physiologie, ré-équilibre (progressivement) le fonctionnement du système nerveux.

De nombreuses études ont démontré que la pratique de la Méditation Transcendantale (MT) réduit naturellement le niveau d’hormones liées au stress qui affecte en particulier la qualité du sommeil. On note également une nette amélioration du métabolisme de la sérotonine, le neurotransmetteur qui joue un rôle clé dans la régulation de l’humeur et des cycles sommeil-éveil. Ce qui favorise un sommeil réparateur.

Cohérence et réseau en mode « défaut »

Régénération, ré-équilibrage … tout cela a un fondement bien concret, de mieux en mieux reconnu par les neurosciences. La signature de la Méditation Transcendantale, au niveau du fonctionnement du système nerveux, tient en quelques mots-clé.

La cohérence, d’abord. Le simple fait de fermer les yeux, de faire la place au silence intérieur, introduit de la cohérence au niveau du tableau de bord (le cerveau) et dans la physiologie en général.

Mais aussi, le mode « par défaut » (default mode network) caractéristique d’un état de veille au repos. Il a été démontré que des zones du cerveau, qui fonctionnent en réseau, s’activent lorsque nous ne faisons rien. Et que ce fonctionnement en mode « défaut » est essentiel pour « remettre à niveau » notre « archivage cérébral » (mémoire, émotions, etc). Et ce, en relation avec les autres « modes » de réseau, moins actifs mais éveillés pendant la pratique de la Méditation Transcendantale (réseau exécutif central, celui qui engage dans l’action; et réseau de pertinence, celui qui hiérarchise les informations)

Pour en savoir plus sur ce thème :
- l'exposé vidéo du Dr Gallois (neurologie, neurophysiologie) 
- MT = Moins de stress, plus de connexions
- Cohérence : un livre-document, témoignage de scientifiques
Partager

Laisser un commentaire