Contrer le blues de l’hiver
L’hiver peut être une période difficile pour ceux qui sont sujets au blues de l’hiver, médicalement reconnu comme trouble affectif saisonnier (TAS). Norman Rosenthal en est spécialiste. Selon ce psychiatre américain cité ici, la méditation transcendantale (MT) peut être un outil efficace pour garder le moral pendant les mois d’hiver plus sombres et plus froids.
«La méditation transcendantale est recommandée pour un tas de raisons, depuis l’amélioration de la réponse cérébrale au stress (et à la douleur) jusqu’à la réduction des risques d’insuffisance cardiaque. Des études ont montré que cela peut aider à réduire l’anxiété et soulager les troubles de l’insomnie. N’est-ce pas là des symptômes que vous ressentez avec le blues saisonnier? »
Norman Rosenthal, professeur clinique de psychiatrie à la Georgetown Medical School qui fut l’un des premiers à décrire le trouble affectif saisonnier, précise qu’il n’est pas besoin de pratiquer la MT pendant des années et des années, voire des semaines, pour ressentir les effets :
« Chaque expérience change votre cerveau — donc certains bienfaits de la méditation peuvent venir d’une seule session »
« La méditation peut aider à réduire les niveaux de cortisol dans le corps. C’est-à-dire l’hormone responsable du stress. […] Lorsque vous vous sentez vraiment stressé après une journée de travail ou que vous avez eu une mauvaise nuit et que vous n’avez qu’une envie, c’est de dormir, la MT pourrait être juste ce qu’il vous faut pour vous sortir de ce blues d’hiver. «
L’altération des processus biologiques liée au manque de luminosité est, certes, en cause (augmentation de la durée de la phase de production de mélatonine ; du coup, baisse du taux de sérotonine (précurseur de la mélatonine) disponible, neurotransmetteur impliqué entre autres dans la régulation du sommeil, de l’humeur et de l’appétit. L’on connaît par ailleurs l’importance du rôle du système nerveux central (notamment l’hypothalamus) dans l’ensemble de ces processus de régulation. Rien d’étonnant à ce que la pratique de la MT (dont il est prouvé l’effet significatif sur le métabolisme des neurotransmetteurs, dont la sérotonine) soit recommandée dans ce contexte.