La méditation du coureur de fond*
20 mn le matin, 20 mn le soir. Et pas un jour sans ces sessions de Méditation Transcendantale. A défaut de Jeux Olympiques cette année, le marathonien KOEN NAERT, champion d’Europe en titre, ne perd pas le fil de sa préparation physique et mentale dont fait partie intégrante la pratique de la méditation.
La chaîne Télé du Comité International Olympique (Olympic Channel) lui avait proposé de présenter sur Instagram cet aspect de sa préparation .
Ce mardi 7 avril, en live sur Instagram, après quelques commentaires (en anglais) insistant notamment sur le fait que la méditation transcendantale est facile, sans effort et accessible à tous (« everyone can do it »), Koen Naert a tout simplement fermé les yeux et commencer à méditer, silencieusement.
De quoi démontrer qu’avec la Méditation Transcendantale, pas besoin d’appli, ni d’une voix censée vous guider, ou encore d’une posture spéciale. Simplement la tendance naturelle de l’esprit à aller vers un certain silence intérieur.
Cet ancien infirmier dans un service de grands brûlés (Bruxelles-Nord), athlète professionnel depuis 3 ans, ne manque pas une occasion de souligner l’importance du mental dans sa progression remarquable. Il confiait récemment au webzine belge jobat que même en athlétisme, une carrière n’est pas seulement une question de performance physique.
« Vous ne pouvez bien performer que si vous vous sentez bien dans votre corps et dans votre esprit. De cette façon, je suis moi-même très concerné par la méditation transcendantale ».
Il en connaissait déjà bien les effets, comme le rappelle le quotidien belge Le Soir. Koen Naert pratique la méditation transcendantale depuis 2012. Dans sa courte introduction sur Instagram, il affirme n’avoir jamais sauté un jour, se disant aussi « focalisé » sur la régularité de la pratique que sur son entraînement sportif. « The more you practice, the better you get from it ». Et de conclure :
« Ça m’a transformé, tant dans ma carrière sportive que dans ma vie de tous les jours ».
(*) Toute ressemblance ou référence au titre de la nouvelle d’Alan Sillitoe (adaptée en film en 1962) n’est pas fortuite mais « just for the sake of wordplay ».